Automne, histoire immuable d’une vie, la sienne.

Septembre ne compte plus déjà
que sur ses longs dimanches
Où le sable d’hier ne retient plus
de secret
Que sur les parcelles brisées
de vieux coquillages encadrés.
Alors que s’endorment,
par habitude, les derniers regrets,
Guettent en lui les tumultes
d’un orage déchaîné.
Ce calme inhabituel
de l’attente en marche
Qui dans les terres arables de son ventre
Entame sa longue procession
sur le bûcher qui se cache.




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